Qui sommes-nous ?

Crée en 1996, INFLOVAR rassemble les botanistes, professionnels ou amateurs, travaillant sur la flore du département, soit au sein d’organismes ou associations comme le Conservatoire Botanique National méditerranéen de Porquerolles (CBNMP), la Société des Sciences Naturelles et d’Archéologie de Toulon et du Var (SSNATV) ou les universités de Marseille et de Nice, soit à titre indépendant.


Hommage à Roger Cruon – Par Pierre Brun

Le 27 janvier 1996 il avait créé l’association pour l’inventaire de la flore du Var (INFLOVAR) dont un des buts était de rassembler « des données existantes, publiées ou dormant dans les carnets des divers botanistes ». L’autre but était de recueillir des données complémentaires dans des zones peu ou pas prospectées. Ce sera la mission tout au long des années, jusqu‘à ce jour, de la section botanique de la Société des Sciences Naturelles et d’Archéologie de Toulon et du Var, section dont il établissait un très strict programme trimestriel. Le fruit de ce travail titanesque, dont il était le maître d’œuvre, fait l’objet de l’ouvrage publié l’an dernier : « Le Var et sa flore, plantes rares ou protégées »

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L’aliboufié


L’emblème choisi par INFLOVAR est le Styrax officinal, appelé en provençal Aliboufié. Dans le Var il se présente le plus souvent sous la forme d’un arbrisseau de 3 à 6 mètres ; certains sujets très âgés, au tronc bien individualisé peuvent être qualifiés de véritables arbres. Les feuilles sont caduques ; leur ressemblance avec celles du cognassier, citée par Dioscoride, a été reprise par la majorité des auteurs. Le débourrement a lieu au mois de mars et les feuilles de 4 à 7 cm sont alternes pétiolées, entières, ovales et sans stipules. Lieutaghi les qualifie de « discrètement bicolores »; ce qui traduit joliment la différence entre le vert glabrescent du dessus et le blanc tomenteux du dessous. La floraison commence dans la troisième décade d’avril pour les stations les mieux exposées, et fin mai dans les vallons les plus froids du Haut Gapeau. Calice tomenteux, 5-7 pétales blancs, 8-12 étamines et un seul style.
[…] Cette espèce a été découverte dans le Var par Pena et Lobel en 1564, à la Chapelle du Deffens à Solliès-Ville. On peut donc exclure son introduction par Peiresc au début du XVIIème siècle. Plusieurs hypothèses relatives à son origine demeurent cependant : son introduction par les Chartreux à Montrieux (Méounes-les Montrieux) à partir du XIIème (récolte de sa résine par les moines attestée par Duhamel du Monceau en 1755) ; son importation de Grèce ou d’Asie mineure dans l’antiquité ; son indigénat, proposé par Jahandiez, Flahaut et Lieutaghi. Ces hypothèses pourraient être levées par des études de phylogéographie basées sur l’analyse de son ADN. On résoudrait là l’un des problème des plus intéressants de la botanique varoise

Philippe Orsini


Composition du CA :

Monsieur Frédéric MédailPrésident, membre du bureau.
Professeur des universités, Insitut méditerranéen d’écologie et de paléoécologie, université Paul Cézanne, Aix-Marseille III

Madame Annie AboucayaSecrétaire, membre du bureau
Docteur en sciences – Parc National de Port Cros

Madame Hélène Camoin – Secrétaire adjointe
Chargée de mission CEN PACA – Botaniste

Monsieur Denis Gynouvès – Trésorier, membre du bureau
Agent ONF – Botaniste

Madame Yvette OrsiniTrésorière adjointe
Docteur en chirurgie dentaire, botaniste

Monsieur Henri Michaud

Monsieur Jacques Dhennin

Monsieur Georges Rebuffel

Monsieur Guy Blanc